Lorsque Michel Salanié, auteur d’un blog : Carnet d’Alinéas, est entré en contact avec moi, il m’a posé trois simples questions :
1/ Pourquoi Lectoure ? 2/ Pourquoi la Chanson Française ? 3/ Pourquoi Gérard Guidi ?
Vous trouverez ci-dessous un lien vers son article.
Puis plus bas, un petit bonus, l’intégralité des réponses à ces trois questions.
Merci monsieur Michel Salanié, Carnet d’Alinéas, vous qui lisez sur les lèvres, pour retranscrire avec beauté.
LIEN VERS L’ARTICLE
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http://www.carnetdalineas.com/2020/08/julie-aimee-debes-chanteuse.html
Petit bonus : RÉPONSES AUX TROIS QUESTIONS
1/Lectoure. J’ai découvert Lectoure il y a quelques années par le biais d’une amie qui habite à Marsolan (Laetitia Brecy, Compagnie de théâtre « A pied d’oeuvre »). Je me suis installée ici début 2017. J’était en recherche depuis plus de 15 ans d’un endroit propice à développer mes activités artistiques et c’est Lectoure qui a su me garder. J’ai trouvé ici la vie sociale, économique et culturelle dans une mesure qui me correspond. Une petite ville de caractère et de beauté au milieu d’une campagne vallonnée que je trouve toujours aussi magnifique chaque jour. J’ai trouvé de quoi prendre racine ici.
2/ Chanson Française. A la maison, le soir, mon père et les voisins sortaient guitares et accordéon pour chantonner Brassens et Joe Dassin. Tandis que la journée, ma mère écoutait Johnny Hallyday, Goldman, Bruel et Patricia Kaas. Je n’ai appris la guitare qu’à 20ans. Je n’ai su chanter avec elle que deux ans après. J’ai fait le tour de morceaux plutôt anglosaxons, puis j’ai commencé à apprendre tout un répertoire jazz anglais, puis j’ai découvert des chansons magnifiques d’amérique latines. Des chansons très fortes. Qui parlaient de la terre et des hommes. De leurs terres et de leurs frères. J’ai alors fait ce retour en arrière vers nos chansons. Nos chansons françaises. Notre patrimoine, notre terre, nos âmes et nos mémoires collectives. La mémoire des chansons. Je voulais prendre part à toutes ces personnes qui s’efforcent de faire perdurer notre histoire. Alors peu à peu j’ai écouté, j’ai appris, de Rina Ketty, en passant par Fréhel, Lucienne Delyle, Cora Vaucaire, Yves Montand, Charles Trenet, Brassens, Brel, Piaf, Barbara, Reggiani, Rezvani et Jeanne Moreau… Et tant d’autres. Il me reste encore des fossés, des pans entiers de chansons à découvrir. J’aime les porter. J’ai compris que je pouvais offrir quelque chose, et c’est ce qui compte le plus pour moi. Offrir des mots, des souvenirs, des mélodies.
** Note : je vous réponds à brûle pourpoint, j’espère que cela vous ira, n’hésitez pas à me demander des précisions
3/ Gérard Guidi. Aujourd’hui, depuis quelques mois, je présente les premières chansons originales, j’ai à coeur d’en écrire, j’en ai écrite une, mais pour l’instant je porte celles de Gérard Guidi. J’ai été touchée par la poésie de Gérard et par ses mélodies.
Il y a quelques semaines, je me suis à penser à lui, à cet écrivain, les mots au bord des lèvres, et je lui ai écrit ceci :
« Il a de l’or dans les doigts, mais il s’en mords les doigts. Quand la beauté le saisit, il est cloué sur place. Sentiments ou sensibleries, cet homme pleure, et a peur, mais il ne vous le dira pas, parce que ça ne se fait pas. Il créé des nuits de dentelles dans ces mots qu’il cisèle. « »Il déroule les mots comme des tapis de fleurs, dans lesquels je me plonge, enivrée de couleurs » » Il décline la beauté, fine, échancrée, laisse entrevoir le monde, pleine de finesse et de lucidité. Il y met tout son cœur, toute son âme, tout son sang. Il y laisse quelques pleurs, quelques larmes et son temps. Comme d’autres font leurs moissons, lui tisse des empires. »
Voyez ci-dessous deux textes de chansons. Il a écrit la Meneuse de Jeu en s’inspirant de moi. J’ai découvert Les Amours Disparues qu’il chante depuis longtemps. Je lui demandé la permission de la chanter, je la trouve simplement magnifique.
Paroles-Gerard-Guidi-Julie-Aimee-DEBES-Les-amours-disparues
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